Repéré pour vous

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Avions électriques, sécu de la mort, santé des femmes au travail, consentement et fight clubs français au programme

Avion électrique : l’innovation qui ne décolle pas

Alors que le Salon du Bourget 2025 met en avant plusieurs modèles d’avions électriques et hybrides, Reporterre fait le point sur les limites de ces innovations pour la décarbonation du secteur aérien. Les petits avions électriques présentés, adaptés à la voltige ou à l’aviation de loisir, n’offrent en effet qu’une autonomie d’une heure à une heure trente, bien loin des besoins de l’aviation commerciale. Les professionnels du secteur estiment qu’il est impossible, à l’heure actuelle, de faire voler des avions de ligne électriques en raison du poids des batteries. Les solutions hybrides et à hydrogène peinent également à convaincre, les défis techniques restant majeurs et les perspectives de généralisation repoussées à plusieurs décennies. Faute de rupture technologique, le secteur mise sur les biocarburants, dont la disponibilité reste limitée, tandis que la réduction effective des émissions nécessiterait une remise en question profonde, notamment via l’instauration d’un budget carbone pour l’aviation.

A lire sur Reporterre, « Pourquoi l’avion électrique est un mirage »

Quid d’une sécurité sociale pour une fin de vie digne

Alternatives Économiques explore l’idée d’une « sécurité sociale de la mort », un dispositif qui viserait à garantir à tous une fin de vie digne, en assurant une couverture universelle des frais liés au décès. Dans un contexte où le coût des obsèques pèse de plus en plus lourd sur les familles, la proposition s’inspire du modèle de la Sécurité sociale pour mutualiser les risques et éviter les inégalités d’accès à des funérailles décentes. L’article interroge la faisabilité d’une telle réforme, ses modalités de financement et les résistances qu’elle pourrait susciter dans un secteur aujourd’hui largement privatisé.

A lire dans Alternatives Économiques, « Sécurité sociale de la mort : une idée d’avenir ? »

Santé des femmes au travail : sortir de l’ombre

The Conversation met en lumière la sous-considération de la santé des femmes au travail, notamment sur le plan psychique, souvent occultée par une absence de données différenciées et une approche peu genrée des politiques de prévention. Malgré l’obligation d’entretien professionnel, la santé des salariées reste rarement abordée, les dirigeants estimant parfois ce sujet trop personnel. Pourtant, la porosité croissante entre vie professionnelle et personnelle rend nécessaire une vision globale de la santé, qui intègre ses dimensions physique, psychologique, sociale et professionnelle. Des initiatives émergent pour mieux comprendre et rendre visible ces enjeux, mais la route vers l’égalité reste longue.

A lire dans The Conversation : « De l’invisibilité à l’égalité : le défi de la santé des femmes en entreprise »

Nouvelle loi sur le consentement : vers une révolution culturelle et juridique

Basta! analyse l’impact potentiel de la nouvelle loi sur le consentement, adoptée dans le sillage du mouvement #MeToo. Le texte vise à clarifier la notion de consentement dans les relations sexuelles et à renforcer la protection des victimes de violences sexuelles. L’article détaille les avancées attendues, notamment la reconnaissance explicite du principe « seul un oui est un oui » et les défis de l’application concrète de la loi. Si la réforme marque une étape importante pour la lutte contre les violences sexuelles, elle soulève aussi des interrogations sur les moyens mis en œuvre pour accompagner ce changement culturel et juridique.

A lire sur Basta ! : « Consentement : que peut changer la nouvelle loi ? »

Plongée inédite dans les Fight clubs français

C’est un reportage rare, dont les auteurs Karim Ben Ismail et Christophe Negrel ne sont pas sortis indemnes. Dans un long format réalisé pour L’Équipe, ils nous plongent au cœur des fight clubs clandestins qui se multiplient en France, surfant sur la fascination pour la violence et l’adrénaline d’une jeunesse en quête de sensations fortes et de radicalité. Ces combats, organisés dans des lieux secrets comme des villas abandonnées, sont annoncés à la dernière minute via des messageries cryptées et se déroulent sans règles, dans une atmosphère tendue et sauvage. Portés par des réseaux sociaux comme Instagram, ces clubs – à l’image du FPVS – attirent une audience massive et développent un véritable business autour du streaming payant et des produits dérivés. Le reportage met en lumière la porosité croissante entre sport, violence et spectacle, interrogeant la société sur la montée de la brutalité comme valeur et la recherche d’identité chez des jeunes souvent désabusés par les cadres traditionnels du sport. À travers des témoignages bruts et des scènes saisissantes, L’Équipe révèle un monde parallèle dans lequel l’absence de règles devient une norme et où la violence se transforme en monnaie d’échange sociale et économique.

A lire sur lequipe.fr : « En immersion dans les fight clubs français, un monde parallèle où les règles n’existent plus »

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