Les 308 milliardaires de la planète émettent plus que 118 pays réunis
 Un rapport d’Oxfam dresse un constat implacable détaillé par Reporterre : l’ultra-minorité des plus riches dilapide notre budget carbone commun. Au rythme actuel, la « part » mondiale de CO₂ sera épuisée d’ici trois ans. Si tout le monde vivait comme les 0,1 % les plus aisés, elle le serait en moins de trois semaines. Pour rester sous 1,5 °C, cette élite devrait réduire ses émissions de 99 % d’ici 2030. Au-delà des jets et des yachts, ce sont surtout leurs investissements fossiles qui pèsent : 586 MtCO₂ en 2024 pour 308 milliardaires. Oxfam appelle à taxer ces fortunes, interdire leur lobbying et remettre les premières victimes du dérèglement au cœur des décisions.
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Contre Trump, les socialistes américains retrouvent des couleurs
 Aux États-Unis, les Democratic Socialists of America (DSA) gagnent du terrain et bousculent l’hégémonie démocrate-républicaine, rapporte Blast. Portée par l’élan Bernie Sanders, puis amplifiée par Alexandria Ocasio-Cortez (AOC), jeune élue du Bronx devenue figure de proue de la gauche progressiste, la mouvance s’incarne désormais dans Zohran Mamdani, favori à la mairie de New York le 4 novembre prochain. Financement de masse par petits dons, usage offensif des réseaux sociaux, agenda pro-travailleurs : la gauche américaine assume désormais son socialisme et vise le pouvoir municipal pour peser nationalement. Cette recomposition traduit un électorat plus jeune, plus divers et plus radicalement progressiste que son parti, dans un moment politique où la lassitude face à Donald Trump et au statu quo démocrate devient un levier de mobilisation.

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Dans les coulisses de Sud Radio, championne de la désinformation climatique
 Le média Vert enquête sur Sud Radio, devenue une véritable fabrique de doute : invités « climato-réalistes » récurrents, absence de contradiction, codes viraux calibrés pour les réseaux et une ligne éditoriale préférant l’audience aux faits. Selon les associations QuotaClimat, Data for Good et Science Feedback, une fausse information sur le climat tombe toutes les 40 minutes dans les programmes dédiés, et même sans l’émission phare d’André Bercoff, la station resterait classée « relais proactif de la désinformation ». Avec un effet domino : de faux experts finissent sanctuarisés dans des médias plus grands, contaminant le débat public.
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Le cas Yuka : quand l’information alimentaire change de main
  Face à la défiance envers industriels et autorités, les applis de scan comme Yuka ou Open Food Facts apparaissent plus indépendantes et renforcent le pouvoir d’agir des consommateurs. Des chercheurs cités par The Conversation montrent que cette confiance tient autant à la perception d’indépendance qu’à la simplicité d’un score. Mais ce transfert du pouvoir vers les plateformes pose la question de la gouvernance algorithmique : qui fixe les critères ? quelle transparence ? L’enjeu est de marier outils citoyens et garanties publiques, à l’image d’un Nutri-Score révisé régulièrement et publiquement documenté.
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La surpêche du maquereau menace tout l’écosystème marin
 La Relève et la Peste alerte : en Atlantique Nord-Est, le stock est passé de 7,26 à 2,8 millions de tonnes en dix ans. Les scientifiques préconisent une baisse de 70 % des quotas dès 2026. Conflits de répartition à l’ère du changement climatique, dépassements répétés des avis scientifiques, pression des géants pélagiques : au-delà de l’espèce, c’est la chaîne trophique entière qui vacille, des poissons pélagiques aux mammifères marins et aux oiseaux. Plusieurs ONG plaident pour faire peser l’effort sur les grands armements et soutenir la petite pêche côtière, plus créatrice d’emplois locaux et compatible avec des écosystèmes vivants.
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