IA sous contrôle idéologique en Russie

 En Russie, le pouvoir assume désormais une intelligence artificielle explicitement alignée sur l’idéologie du Kremlin, peut-on lire sur The Conversation. En développant des modèles nationaux comme GigaChat ou Alice, entraînés sur des données filtrées et encadrées par l’État, Moscou entend faire de l’IA un instrument de souveraineté narrative, à l’instar d’Elon Musk avec Grok. L’enjeu dépasse la technologie : il s’agit de façonner les visions du monde, d’encadrer l’histoire et de renforcer le contrôle social, dans un Internet de plus en plus fermé. Une illustration inquiétante de la manière dont l’IA peut devenir un levier politique majeur, bien au-delà des usages économiques.

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Crise agricole et manipulations numériques

 Depuis le début des mobilisations agricoles, les réseaux sociaux sont saturés de fausses vidéos générées par IA et de campagnes orchestrées par des sphères complotistes ou d’extrême droite, constateVert. Ces contenus détournent la colère paysanne à des fins politiques et invisibilisent la parole des agriculteurs eux-mêmes. Une démonstration frappante de la manière dont les outils numériques peuvent transformer une crise sociale en champ de bataille informationnel, au détriment du débat démocratique.
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Décharges littorales : la promesse écologique en panne

Trois ans après les annonces d’Emmanuel Macron sur les décharges littorales, l’enquête de Reporterre révèle un décalage saisissant entre les engagements et les moyens réellement déployés. Moins de la moitié des fonds promis ont été versés, tandis que des milliers de sites continuent de relarguer déchets toxiques et microplastiques sous l’effet de l’érosion. Derrière les discours, la fragilisation des budgets environnementaux interroge la capacité de l’État à faire face à des bombes écologiques pourtant identifiées depuis des décennies.
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Un pêcheur contre le chalutage industriel

La Relève et la Peste met en lumière une initiative originale contre la surpêche. En Toscane, le pêcheur artisanal Paolo Fanciulli a choisi l’action directe pour protéger les fonds marins : larguer des blocs de béton et de marbre afin d’empêcher physiquement les chaluts de fond de ravager les écosystèmes. Résultat : le chalutage illégal a quasiment disparu de la zone et la biodiversité est revenue. Une initiative radicale qui montre que, face à l’inaction publique, des solutions locales et inventives peuvent produire des effets écologiques tangibles.
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Libres d’obéir : les racines autoritaires du management contemporain

Dans un podcast de France Culture, consacré à l’adaptation en roman graphique de Libres d’obéir l’historien Johann Chapoutot revient sur une généalogie troublante du management moderne. En retraçant le parcours de Reinhard Höhn, ancien général SS reconverti après-guerre en théoricien du management par délégation, l’émission montre comment des techniques présentées aujourd’hui comme neutres ou émancipatrices reposent sur une logique d’obéissance sans ordre explicite et de dilution systémique des responsabilités. Performance, autonomie apparente et fragmentation décisionnelle deviennent ainsi des outils d’effacement de la faute et de neutralisation des conflits. Une mise en perspective qui interroge les fondements idéologiques du capitalisme managérial et ses effets politiques sur le travail et la démocratie.
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